je crois aux licornes

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Leah Meyerhoff  f est un nouveau talent majeur. Son film "I Believe in Unicorns" est un récit accompli sur le passage à l'âge adulte, qui rappelle les dizaines d'histoires similaires que nous avons vues, tout en traçant sa propre voie. S'il est victime d'un peu trop de clichés d'étudiants en cinéma, il est facile de pardonner à Meyerhoff l'excellente performance qu'elle tire de sa jeune vedette talentueuse et ce que ce film signifie pour son brillant avenir.

Davina (Natalie Dyer) est une belle jeune fille qui pose ses yeux bleus sur un garçon plus âgé nommé Sterling (Peter Vack) et entame sa première relation difficile. Ayant pris soin de sa mère handicapée (jouée par la vraie mère du scénariste/réalisateur) et voyant peu de signes de vie en elle, elle voit dans la vision d'un jeune amour une rampe de sortie vers un endroit meilleur et plus excitant. Davina est à ce moment unique de la vie où l'enfance et l'âge adulte imminent s'entrechoquent et se mélangent. Davina aime encore les dessins, les licornes, les polaroïds - des trucs de fille. Lorsque son nouveau fiancé lui demande de le rencontrer, elle met une jolie robe. Il fait du skateboard et porte une veste en cuir cloutée. Ils sont pratiquement Sandra Dee et Danny Zuko. Et Meyerhoff embrasse ses clichés et ses prédécesseurs cinématographiques, notamment lorsque l'excellent travail du compositeur Sasha Gordon s'inspire littéralement de "Badlands".


Davina et Sterling sont des gens qui meurent d'envie de passer à autre chose. Qu'on passe à l'âge adulte parce que l'adolescence, avec ses mères malades et ses pères abusifs, a été terrible. Et c'est ainsi qu'ils foncent, tête la première, vers le monde inconnu, transformant une grande partie de "I Believe in Unicorns" en un road movie. Meyerhoff reconnaît habilement que ce n'est pas parce que Davina et Sterling veulent être adultes qu'ils le sont déjà. Faire l'amour ne fait pas de vous un adulte instantané. Ils jouent donc à des jeux dans des magasins de proximité et se livrent à des bagarres puériles, qui deviennent rapidement moins puériles lorsqu'ils réalisent qu'il n'y a pas d'herbe plus verte de l'autre côté de la barrière. Ne pas savoir où l'on va dans ce monde peut rapidement passer de libérateur à ennuyeux, surtout quand on fait le voyage avec quelqu'un que l'on ne connaît pas vraiment.

Meyerhoff n'est pas le seul nom à retenir de "I Believe in Unicorns", car le film ne fonctionnerait pas du tout sans la performance engagée et fantastique de Natalie Dyer. Elle équilibre l'innocence et le désir de son personnage dans des proportions parfaitement égales, esquissant une personne dans cette partie dangereuse de la vie où elle n'est ni un enfant ni une femme. Elle tient chaque scène, ajoutant un poids émotionnel à des clichés qui, sans son travail, seraient restés lettre morte.

I Believe in Unicorns" fait parfois un peu trop "Film School Project" et ne remplit pas tout à fait les conditions d'un long métrage (il ne dure même pas 80 minutes avec de longs génériques des deux côtés), mais il fonctionne sur ses propres bases. Par-dessus tout, c'est une introduction à deux personnes que j'espère voir dans la prochaine liste de festivals que je recevrai : Leah Meyerhoff et Natalie Dyer.

Film Credits

I Believe in Unicorns movie poster

I Believe in Unicorns (2015)

80 minutes

  • Cast
    Natalia Dyer : Davina

    Peter Vack : Sterling

    Julia Garner : Cassidy

    Amy Seimetz : Clara

    Toni Meyerhoff : Toni

    Directrice
    Leah Meyerhoff
    Scénariste
    Leah Meyerhoff
    Producteur exécutif
    Allison Anders
    Compositeur de la musique originale
    Sasha Gordon

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